Article de journal:

Past:

D'où je viens ? Qui je suis ? Où vais-je ? Ces questions n'ont que peu d'importance pour moi. Seul compte l'instant présent. Me soucier de demain n'a jamais été dans mes objectif. Ce qui a été reste dans ma mémoire. Tout est un livre dont les pages se tournent au fur et à mesure noircit par le sang et les larmes. J'ai tellement pleuré durant mon enfance qu'à présent, elles se sont tarie oubliés dans les abîmes d'un lointain souvenir où l'humanité était encore un sceau qui m'éloignait de mon côté monstrueux. Quand je regarde devant moi, je ne vois que l'immensité d'un désert qui me fait penser à ce que l'on est. William Blake l'a dit non ?

Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage
Tenir l'infini dans le creux de sa main
Et l'éternité dans une heure.

C'est une vérité qui chaque jour se prouve. Ce qu'a été ma vie ? Quelle importance ? Si je vous raconte cela, est-ce que ça changera votre journée ? Votre vie ? Vous foutez pas de moi! Dans ce monde, en tout cas dans le mien, la générosité n'existe pas. S'il y a une once d'empathie, c'est simplement pour se dire que vous êtes plus chanceux que moi et vous continuez votre vie sans rien changer.

New-York. Little Italy. C'est dans un orphelinat tenu par des religieuses dans lequel j'ai grandi. Ma vie n'a été qu'au final, une véritable farce pour moi. Ce sang qui coule dans mes veines et dont la couleur m'a toujours fasciné. Outre le fait que ce soit un lieu saint, il nous rendait mal à l'aise à nous les orphelins. On le pensait hanté parce qu'on voyait, entendait et ressentait parfois des choses que l'on ne pouvait pas expliquer. C'est dans l'étrange que nous avons grandi et aussi la peur. Les religieuses ne ressentaient pas grand chose ou bien elles le cachaient. Fuir ce fait n'a fait qu'engendrer mon besoin de passer plus de temps à l'extérieur qu'entre ces murs. C'est à 13 ans que j'ai véritablement découvert la rue m'ennuyant de l'école malgré mon intelligence passant plus de temps dans le bureau de la mère supérieure que dans sur les banc à apprendre. Je me battais tellement souvent que j'ai arrêté de compter mes bleues au bout de 20 fois.

Rien ne m'intéressait vraiment et les prières de la journée commençait à me lasser. S'il y avait un Dieu alors, j'aimerais bien le voir pour lui dire le fond de mes pensées. S'il y a un Diable, je préférerais boire un verre en sa compagnie me damnant plus que je ne le suis. J'ai commencé à fumer à 15 ans et ma première cuite à 16 ans. C'est sous l'alcool que j'ai envoyé un homme à l'hôpital. J'ai bien entendu été envoyé en maison de correction avec circonstance atténuante parce qu'il n'a pas eu des intentions très chastes à mon encontre. Il a tenté de me violer sans sans avoir que je ne sortais jamais sans quelque chose pour me protéger. Un coup de cuter et ça a été réglé.

La mère supérieure me considérait comme trop dangereuse pour les autres et me pensaient damner à cause de mon passé que l'on m'a craché à la gueule du jour au lendemain. Moi, ça me passait au-dessus. Et alors, chacun fait ce qu'il veut de son cul. Le satanique plaît alors, fait ce que tu veux, viens pas pleurer quand le méchant démon viendra prendre son due. Le Baron Samedi viendrait vous titiller les doigts de pieds. Et puis, la rue m'a forgé et m'a enseigné tellement de chose que l'on ne pourrait pas vous apprendre sur les bancs de l'école. On ne vous apprend pas à vous battre, mais à être bon avec votre prochain. Pourquoi faire ? Je n'ai jamais vraiment compris cette utilité d'avoir une vie lisse et sans intérêt. Quand on vit, on veut se sentir vivant et pas être une fourmis qui suit gentiment les autres. Ce n'était pas mon truc et mon manque de motivation à suivre ce genre de chose en plus mes petites relations m'ont valu un détour dans une maison de correction. Était-ce censé me remettre sur le droit chemin. Mais quand vous côtoyez des personnes qui ont autant de rage et de goût pour l'illégal, vous ne pouvez pas vous diriger vers une vie tranquille en accord avec la société loin de là même.

Là-bas, mes relations se sont étendus. Autant dans la cour que du côté des filles, certaines voulaient se montrer des durs, mais elles finissaient rapidement inconsciente quand l'une d'elle se frottait un peu trop contre moi. Ma rage s'est intensifié autant que mon besoin de me faire respecter. Un simple regard de travers me mettait hors de moi. On a passé son temps à me regarder de haut et à me dire quoi dire et quoi faire, je ne voulais plus être un pantin que l'on manipule à sa guise. Je voulais simplement être libre de choisir et de faire ce que je veux.

C'est également en maison de correction que j'ai découvert mon pouvoir. Un gardien qui ne pouvait pas me voir. Cela tombe bien moi non plus. Vus avez déjà entendu ces histoires d'abus dans les maisons de correction et bien cet homme en était la parfaite représentation. Des coups pour rien, des accusations dont la majorité sont fausses. Cependant, dans leur monde, c'était leur parole contre la nôtre et autant dire que la balance ne penchait pas en notre faveur. Un jour, j'en ai eu tellement marre que je l'ai imaginé se crever un œil. Lentement et avec précision pour que la douleur soit plus intense. Mais ceci n'était que le fruit de mon imagination et pourtant... Pourtant, cela s'est produit, ce que j'ai vu, jamais je ne pourrais l'oublier. D'abord, ce fut un hurlement d'une douleur intense puis sa main venant se plaquer sur son œil tandis que ces collègues se précipitaient vers lui pour comprendre ce qu'il se passait. C'est là que j'ai vu le sang tomber au sol et son ombre... Son ombre qui se mutilait l'œil lentement, c'était comme si je la voyais rire de ce qu'elle faisait. Au moment même où la main du flic se retira, c'est son œil qui pendait. J'aurai pu vomir, détourner le regard ou faire des cauchemars par la suite, mais c'était plutôt la difficulté de réaliser ce qu'il se passait. L'instant d'avant, je le souhaitais et à peine quelque seconde plus tard, cela s'est passé.

Mon âme a noirci.
Elle continue encore aujourd'hui.

A ma sortie, j'ai retrouvé mon petit monde mafieux allant plus loin encore dans ce dernier. Vol de voiture et leur revente. Bijoux. Banque. Des petits raquettes et le passé du bookmaker bien loin. Le haut standing m'attendait, mais ce n'était là qu'un premier pas qui s'en suivra d'autre. Le fait d'être une voleuse de mon gabarit m'offrait une vie paisible et confortable, chose que je n'aurais pas eu si j'avais suivi une voie légale à devoir trimer et supporter la suffisance des autres. Néanmoins, je suivais des cours par correspondance dans les affaires. Il fallait bien que j'enjolive mon CV et ce genre de cours me permettait de faire les choses à mon rythme. Le reste du temps, je lisais toutes sortes de bouquins pour être à l'image de ces ritals gominé et gentlemen malgré leur amour de l'illégal. Je vivais en vrai le film le Parrain et je mangeais parfois à la table du grand chef qui s'était pris d'affection pour moi. Cosimo Marconi était un homme bien en tout point, mais il pouvait être sans pitié et d'une dureté qui ne demandait aucune rébellion, il savait maintenir la famille à flot et dans tous les domaines. C'est avec eux que j'ai grandi, pas de la meilleure façon, mais je n'en cherchais pas une autre pour dire vrai. La facilité et le goût de l'illégal me plaisait.

Jusqu'à mon premier véritable meurtre. Il n'y avait pas de défense en question, mais du boulot. Ce moment-là, je ne saurais dire comment je suis sentie. Il y a eu un mélange de peur, de frisson et d'intérêt. Cela m'a plu, je ne pouvais pas me le cacher.

Mon âme noircit encore plus.

Par la suite, on me chargea d'affaire plus dangereuse encore parce que ce goût m'imprégnait comme un parfum, comme un plaisir que vous vous faites quand vous mangez votre gâteau préféré. Vous en prenez une autre part au risque d'avoir mal au ventre.

Je ne sais pas comment l'expliquer, mais la couleur du sang peignant le sol me plaisait. Et j'ai finalement su à quoi pouvait servir ce pouvoir qui a fait ces preuves à la maison de correction. J'ai tellement de capacité entre mes mains que j'ai étudié en lisant des centaines de livres ésotériques, que je n'ai pu que me sustenter qu'en utilisant ce que j'ai tu jusqu'à présent. Une sorcière ? C'est fort possible surtout quand j'ai découvert la profondeur de cette affaire qui entourait ma naissance. Mes parents n'étaient pas sataniques, mais des sorciers vaudou. Cela a toujours existé, alors on ne va pas chercher plus loin que le bout de son nez. Néanmoins, il y a tellement de mystère sur leur mort que je n'ai jamais pu en apprendre davantage. Peut-être sommes-nous vraiment d'une lignée de sorcier et que mon pouvoir s'est éveillé sous le flot d'une colère que je n'ai pu réprimer et que je maintiens en équilibre avec mes passe-temps comme le sport et la lecture.

Qu'importe...

Ce n'est pas en sachant que cela me changera ma vie. J'ai toujours su que ma naissance s'est suivi d'un meurtre. J'aurai pu vivre décemment en faisant comprendre que je n'avais rien à voir avec eux. Et pourtant, non, ce fut le contraire. J'ai toujours su que ma part d'ombre était beaucoup plus imposante que l'autre. J'ai su la combler avec le temps et peut-être qu'au contact des Marconi, j'ai pu devenir plus humaine et plus apte à comprendre les émotions. Le sens du respect et de la famille. Pour le grand patron, personne n'a pris le temps de m'enseigner tout cela, c'est ce qui a fait que je me suis montrée aussi en colère et hargneuse. C'était le seul à pouvoir me prendre correctement au point de me considérer comme sa fille. Bien qu'il avait une famille, il voulait... Je ne sais pas. Peut-être se disait-il qu'un gangster savait faire preuve de bons sentiments et capable de faire de bonnes actions malgré tout.

Tout était tranquille, jusqu'à ce que...


21 décembre 2012 :

Ce jour-là, il n'y avait pas grand chose de spécial hormis la préparation des fêtes de noël qui s'annonçaient. Néanmoins, cet effondrement de bâtiment a eu l'intérêt de faire propulser les affaires de la famille Marconi qui profita de la détresse des gens sans domicile pour augmenter le prix des chambres de leurs petits hôtels. Pour ma part, la femme du boss m'avait kidnappé pour l'aider à préparer les repas familiaux. JE dois dire qu'à côté de ça, un assassinat est un véritable jeu d'enfant.

A cet instant, personne n'avait pensé que c'était le début de la fin. Étant passé à San Francisco où une brèche sensible donnait souvent des tremblements de terre, personne ne s'est alarmé plus que cela.

A tort, j'en ai bien peur...


22 décembre 2012 :

Le lendemain, je me suis réveillée par un coup de feu qui résonna dans la demeure du big boss et les pleures de ces enfants qui s'étaient réfugiés dans ma chambre. Je n'ai jamais été très douée avec les enfants et malgré tout, ils étaient tout de même attirés par moi. L'horreur. Avec eux, je ne savais ni quoi faire et même pas de quoi parler. Néanmoins, protéger, je savais faire. Il suffisait de pointer, viser et tirer.

Entre quelque sanglot, ils m'ont dit que la petite chienne de la maison avait littéralement dévoré le visage du nouveau né du premier fils du big boss. Je suis restée bouche bée en pensant qu'ils avaient encore regardé un mauvais film avant de dormir, mais une heure plus tard, les faits étaient là. La chienne était morte et le nouveau-né également.

Les animaux et les insectes sont devenus littéralement fou et nous étions obligés d'exécuter la moindre bestiole de la demeure au risque d'y passer aussi. D'abord, les tremblements de terre et ensuite ça.

Les choses commencèrent à nous inquiéter de plus en plus.


23 décembre 2012 :

J'ai arrêté de compter les balles. Je sais juste que j'ai tiré plus d'une dizaine de fois. Le silence a comblé la pièce et j'ai pu comprendre ce que voulait dire une parfaite solitude et un silence de mort. Autour de moi, il n'y avait que cela. Des corps. Femmes, hommes et enfants. Tout ce que je pensais avoir gagné a été subtilisé par ce mal inconnu qui a possédé la planète entière en commençant par les animaux.

Les Marconi ne sont plus.

Je n'ai plus rien. Au bout du compte, je n'ai jamais possédé quelque chose. Il y a eu un espoir de certaine possession, d'avoir acquis quelque chose qui s'est révélé illusoire et éphémère. La vie est rude quand elle nous rappelle l'évidence.

La télévision tournait toujours et moi, je regardais cette journaliste se faire frapper à mort sans que personne ne puisse venir à son aide. Mon être n'a même pas ressenti ne serait-ce qu'un sentiment désolé pour elle. Il n'y avait rien à part un mot qui résonnait dans ma tête : Dommage pour toi. Au mauvais endroit et au mauvais moment.

Que pouvais-je penser d'autre. Je venais de tuer les membres les plus éminents de la mafia ainsi que leur famille parce qu'ils étaient devenus fous et qu'ils s'en prenaient les uns aux autres sans même comprendre pourquoi.

Tué ou être tué. C'est ainsi que j'ai toujours vu les choses. L'instinct de survie a voulu que je lève mon arme et fasse parler le canon.


24 décembre 2012 :

La lame s'est logé profondément dans sa tête. Le bruit les attire comme les papillons vers la flamme d'une étincelante bougie. Les mots se sont relevé. L'avènement des morts a sonné. Le Baron Samedi a décidé d'organiser une soirée d'enfer et comme menu, ce sont les vivants qui restent.

La terreur a commencé et le mode survie s'est mit à hurler à mon esprit de continuer ma route. J'ai emprunté le 4x4 des Marconi après avoir mis des bidons d'essence remplit dans le coffre ainsi que des armes et des munitions. Ne soyez pas étonné, ces derniers possédaient une véritable artillerie et un garage personnel. J'ai donc pu me préparer. En quelque sorte tout du moins.

Me serais-je attendu à la marche des morts à l'extérieur des murs de l'enceinte de cette villa en plein cœur de Little Italy ? Je n'entendais que des sons étranges sans même comprendre tout ils venaient vraiment. La fin avait commencé à murmurer son arrivée et nous n'y avons pas prêté attention.

Maintenant, il faut en payer les conséquences...


Fin novembre 2014 :

J'ai passé mon temps à survivre à New-York évitant les quartiers les plus dangereux. Changeant encore et encore d'endroit pour ne pas me faire repérer. Partant à la recherche de nourriture, évitant les petits groupes de survivants desquels je n'avais rien à faire. Certains se dissimulaient sous des traits avenants pour profiter de la faiblesse des autres. Viols et agressions ont toujours existé, mais cette fois-ci, même les gens qui ont emprunté une voie légale avant que l'apocalypse ne frappe, se voit sombrer dans ce qu'il y a de plus abjecte.

Même si j'ai été dans la mafia et que j'ai assassiné des gens pour mon travail, j'ai tout de même jamais supporter certaines choses : La drogue, le viol et la trahison.

Ceux qui me regardaient de haut dans une autre vie sont tombés bien bas. Maintenant, c'est à mon tour de faire de même, mais à la différence que d'avoir vécu dans l'illégalité, le vol, le sang et le meurtre ont pu compenser et me montrer que je pouvais résister à l'appel de l'infamie. Des zombies ont envahi bien plus encore les rues m'obligeant à quitter les quartiers le plus tranquille de New York pour emprunter les petits patelins plus tranquille, mais pas pour autant plus sécurisant. Avec tout cela, je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce qui s'est passé et comment cela a pu arriver.

En entrant dans un motel abandonné, j'ai découvert dans le sac à dos d'un survivant un journal intime relatant sa vie jusqu'à maintenant. Enfin de compte, je me trouve moins seule que je ne l'aurais pensé de prime abord puisque ce dernier a été condamné à tuer sa famille entière. Sa petite fille l'a mordu et il s'est su condamné.

Pourquoi je me suis intéressée à cette pauvre chose sans intérêt...
J'en sais rien.
Mais, je n'ai pas eu tort de continuer ma lecture, parce que c'est grâce à lui que j'ai appris l'existence de cette ville de Coven Valley.

Je dois m'y rendre au plus vite.


De nos jours :

Une attaque de zombie m'a obligé à abandonner mes affaires et ma voiture un peu plus loin. Je n'ai eu le temps que de me munir de l'essentiel pour une survie de quelque temps. Suis-je près de Coven Valley ? Suis-je encore loin ? J'en sais rien en vérité.

Je n'ai pas eu le temps de consulter la carte à cause des bruits de pas qui me suivent et de ces chants qui me poussent au-delà de mes limites. Courir me sert-il vraiment à quelque chose ?

Je n'en sais rien. Mais, plus j'avance et plus j'ai l'impression que j'arrive à cette terre d'asile. Plus mon périple a avancé et plus, je me suis dit que peut-être c'était l'occasion pour moi de me donner la chance d'une autre vie. De commencer à changer, de voir ce qui est bien à se montrer humaine et gentille sans que l'idée de faire le mal ou d'emprunter la voie illégal ne vous trotte dans la tête. J'ai toujours vécu en jouant et encore cachant sous un jeu d'acteur qui je suis vraiment.

Je me souviens m'être figé devant une marrée de zombie qui me séparaient de mon objectif. C'est comme s'ils ne pouvaient plus du tout avancer. Je sentais quelque chose d'indéfinissable.

J'ai joué le tout pour le tout. J'ai sorti mon arme et j'ai visé les têtes les plus proches tandis que je courrais. Je suis plus rapide qu'eux. Leurs mouvements sont plus long et il me semble qu'ils n'ont rien mangé depuis des lustres d'où leur état de décomposition avancée.

J'ai bien failli me faire mordre, mais c'est comme si quelque chose me protégeait et veillait à ce que je n'ai rien. Mon instinct me hurle que c'est pour connaître pire. C'est ainsi que j'ai toujours pensé et c'est la première chose qui vous vient en tête quand une personne avec un passé comme le mien arrive à s'en sortir. Quand on vous dit que la mauvaise herbe repousse toujours, ce ne sont pas des paroles en l'air.

J'y suis arrivée sur cette terre d'asile.

L'épuisement m'a gagné et je me suis laissée tomber dans l'inconscience, le cœur haletant et qui me faisait souffrir atrocement.

Mon premier jour à Coven Valley s'est soldé par un réveil à l'hôpital avec une aiguille plantait dans le bras m'envoyait un truc inconnu dans les veines.

Un vrai bonheur. J'ai été trouvé dans la crasse d'un sanatorium abandonné et je me retrouve à renaître dans des draps immaculés d'un hôpital... Quelle ironie. Je ne sais pas qui fait les blagues la-haut, mais je les trouve de très mauvais goût.