Je suis né à New-York en 1979. Je viens d'une famille de militaire et j'ai été élevé en conséquence. J'ai fais les scouts quand j'étais plus jeune, puis ensuite les cadets et à seize ans je m'engageais officiellement dans les forces militaire américaine. Mes parents étaient des officiers assez prestigieux et dès mes premiers jours, on entrevoyait pour moi un brillant avenir. Comme on m'a souvent dit : "Toi tu retiens pas du voisin !". Mes parents m'avaient bien éduqué et m'avaient bien préparé puisque j'ai toujours excellé dans ce qu'on m'avait demandé de faire. J'ai gravis les échelons bien vite et je suis devenu le plus jeune de toute l'histoire de l'armé à faire les forces spécial. J'avais à ce moment-là dix-neuf ans. J'ai fais au total onze ans dans les forces spécial et j'étais à la tête de ma propre escouades à l'âge de vingt-quatre ans. À vingt-huit ans j'étais colonel et c'est à trente ans que ma vie changea drastiquement.

J'ai rencontré ma femme quand j'étais encore adolescent, à l'académie militaire. Je pense que j'ai eu la chance de trouver la bonne à un si jeune âge. On s'est marié à nos vingt ans et à vingt-deux ans ma petite fille voyait le jour. Ça été le plus beau jour de ma vie, mais jamais je n'aurais pensé qu'à trente ans, je perdrais tout.

C'est en rentrant d'une mission qu'on m'a appris que ma fille avait été retrouvé morte dans notre maison familial. Juste un cinglé qui a choisit une maison au hasard et qui m'a enlevé ma petite fille. C'est aussi la première fois de ma vie que j'ai ressenti toute cette rage et cette colère à l'intérieur de moi. Je suis quelqu'un de calme et réfléchis normalement. Je ne m'emporte que rarement, mais ce que j'ai ressenti lorsque j'ai appris la nouvelle est indescriptible.

Après un moment, l'enquête policière n'avançait pas et c'est au moment où j'ai décidé de me faire justice moi-même qu'il était trop tard pour revenir en arrière. J'ai fais ce qu'on m'a appris le mieux et j'ai suivi les pistes . Je suis plutôt observateur et si j'avais besoin de renseignement je savais qui aller voir. Je n'avais pas peur d'aller directement à la source de la criminalité pour en savoir un peu plus. Après quelques semaines d'investigation, j'ai finalement retrouvé l'homme en question.
Je l'ai suivi dans un bar un soir. Je l'ai observé un long moment avant de passer à l'action. La rage que j'avais en moi continuait de grandir alors qu'il faisait comme s'il n'avait jamais commis aucun crime. J'ai été patient. J'ai attendu qu'il se lève pour aller au toilette pour le confronter.

- Tu sais qui je suis ?

Lui avais-je alors demandé en l'observant d'un regard sombre. Il m'a regardé, désinvolte, alors qu'il se secouait la bite, debout devant l’urinoir.

- Non, fou l'camp ....

- Je suis le père de cette petite fille de huit ans que tu as sauvagement assassiné ... Maintenant tu vas payer.

Il s'était alors retourné vers moi, sortant un couteau. Il ne s'attaquait pas au bon gars. Il a alors tenté de me poignarder, mais je l'ai rapidement désarmé pour ensuite me ruer sur lui. À coup de poings, j'ai libéré toute cette rage que j'avais accumulé. Lorsque j'ai eu terminé, complètement à bout de souffle, j'étais couvert de sang tout comme le sol et les murs autour de nous. Je me suis ensuite assit à côté du corps et j'ai sorti moi-même mon téléphone pour appeler la police. J'ai plaidé coupable aux accusations de meurtre et j'ai été condamné à une peine à perpétuité. J'ai été pleinement conscient de mes actes du début à la fin et je m'étais déjà résigné à passer le reste de ma vie en prison.

J'ai été incarcéré dans une prison militaire pendant deux ans avant que l'apocalypse ne frappe la planète et que les morts commence à se réveiller. Les gardiens nous ont libéré, tous, quand ils se sont rendu compte que les morts prenait le pas sur les vivants. Mourir dévoré, on ne souhaite pas ça, même au pire des criminels. En sortant, je n'avais qu'une seule pensée, c'était de retrouver ma femme s'il n'était pas trop tard. Je lui avait dis de refaire ça vie. Je n'étais pas sensé ressortir de prison un jour, donc, c'était mieux pour elle.

J'ai fais cavalier seul dans cet enfer pendant deux ans. Je savais qu'elle avait déménagé après mon procès, je l'ai donc cherché longtemps avant de finalement revenir aujourd'hui à New-York.